L'hospitalisation de son petit.

Quand une visite chez le médecin pour un maux de ventre, à première vue bénin, se termine par un aller direct aux urgences. Notre sang ne fait qu'un tour et le temps s'arrête.

Il y a une semaine, Axel a découvert le monde de l'hôpital et des urgences. Il y a une semaine, la journée commençait juste avec un maux de tête. Après la prise d'un paracétamol, il allait bien et avait envie d'aller à l'école. Mais le midi, un maux de ventre s'est ajouté et donc là on prend rendez vous chez le médecin.

Dans la salle d'attente, on patiente tranquillement, Axel est fiévreux, a mal au ventre. Un coup de froid, une gastro, bref c'est certainement un petit virus bénin.
Après examen, le médecin est formel, il faut passer une échographie, il s'agit peut être d'un début d'appendicite. Il ne veut pas qu'on perd de temps, il faut savoir dès ce soir de quoi il s'agit, on doit donc se rendre aux urgences pour une prise en charge immédiate.


Nous prenons juste le temps d'un passage éclair à la maison pour avoir de quoi boire, manger et la console de jeux. Car on le sait tous, aux urgences, on peut attendre longtemps. Dans la voiture, Axel est déjà inquiet, première fois qu'il se rend à l'hôpital pour lui. De plus, avec ce risque d'appendicite, il doit rester à jeun dès à présent, chose difficile avec la chaleur qu'il fait.

Un peu plus de 2h, à attendre sur une banquette, où Axel en profite pour s'assoupir un peu, lui qui est recouvert de son manteau alors qu'on a tous trop chaud dans cette salle d'attente. Et voilà c'est notre tour, on l'amène dans un box pour l'examiner. 

Première fois, qu'il doit mettre une blouse d'hôpital. Première fois, qu'il doit uriner dans un petit flacon. Première fois, qu'on lui pose un cathéter et des perfusions. Première fois, qu'il fait une prise de sang. Pleins de "Première fois" qui l'effraye, pleins de doutes sur la suite des événements, Axel pleure beaucoup.

Le médecin l'annonce de suite, il faudra passer la nuit à l'hôpital en surveillance. Quand on aura les résultats des analyses, Axel sera monté au service pédiatrique. Ce changement de service sera fait en pleine nuit, vers 23h. Axel est plus détendu, il est fatigué, les perfusions ont fait leur effet et il a moins mal.

Une fois en pédiatrie, on sait enfin ce qu'il en est. Axel a une angine. Nous voilà totalement soulagé, plus questions d'opération et d'hospitalisation. C'est une inflammation des ganglions abdominaux qui était la cause de la douleur. 


Axel peut enfin manger et on lui apporte un plateau repas. La perfusion est également enlevée, car cette dernière est trop douloureuse pour Axel. Un peu après minuit, Axel s'endort. Moi également, dans le lit de camp accolé au sien.
Le lendemain matin, c'est avec le sourire qu'Axel s'est réveillé. Encore fatigué de cette petite nuit. Une fois, le petit déjeuner pris, et un passage à la douche, Axel peut enlever sa blouse et remettre ses vêtements. On attend la visite du médecin, et à midi nous voilà enfin rentré à la maison.

Axel a compris qu'il ne fallait pas avoir peur de l'hôpital. Que tout ce personnel était là pour le soigner, pour s'occuper de lui. 
Et vous, avez vous déjà vécu l'hospitalisation de votre enfant? Comment l'ont ils vécu? Et vous, votre réaction?

0 petit(s) mot(s)

Pour vous aider à publier votre commentaire, voici la marche à suivre :
1) Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessus
2) Si vous avez un compte, vous pouvez vous identifier dans la liste déroulante Commentaire
Sinon, vous pouvez saisir votre nom ou pseudo par Nom/URL
3) Lorsque vous êtes connecté, vous pouvez, en cochant sur M'informer, être assuré d'être avisé en cas d'une réponse à votre commentaire par mail.
4) Cliquer sur Publier enfin.

Le message sera publié après modération.

Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!